Il y a une mauvaise habitude très courante aujourd’hui chez beaucoup de personnes et qui peut être extrêmement dangereuse. Il s’agit de la procrastination étudiante ou l’art de tout remettre au lendemain. On commence par se dire qu’on va travailler plus tard et le plus tard n’arrive souvent jamais. Pourquoi ? Parce qu’on a mieux à faire sur le moment. 

On procrastine pour réaliser quelque chose qui peut nous donner une satisfaction immédiate (et souvent éphémère). Un autre niveau de procrastination consiste à faire des tâches beaucoup moins importantes et ne pas traiter le sujet principal…  Alors, d’où vient ce fléau ? Pourquoi lutter contre la procrastination ? Quelle en est la cause ?

On va voir ça ensemble. Je peux vous donner des outils dès maintenant mais si on ne commence pas par la cause de ce problème, vous risquez de revenir au point de départ.

C’est quoi la procrastination ?

C’est une limite. Elle limite toutes vos possibilités, que ce soit en cours ou chez vous. Si vous remettez sans cesse tout ce que vous devez faire au lendemain, vous finissez par ne rien faire. Non seulement vous prenez du retard dans votre travail et vos révisions, mais vous êtes en plus inactif !

Elle limite votre productivité aussi. En laissant un travail que vous devez faire pour le dernier moment, vous risquez de bâcler quelque chose que vous auriez peut-être très bien réussi si vous aviez pris plus de temps. Et dans ce cas, on sait tous les deux quelles en sont les conséquences… 🙂

Le fait de procrastiner vous ajoute également un supplément de stress car lorsque ce qui devait être fait n’est pas fait, vous le gardez dans un coin de votre tête. Vous y pensez constamment et plutôt que de traiter le problème directement, vous allez le repousser à plus tard.

Les causes de la procrastination étudiante

Il y a plusieurs causes liées à la procrastination. On a parlé de stress plus haut et il faut noter que parfois, c’est dans l’autre sens : le stress quant à une action particulière peut vous pousser à procrastiner.

« Procrastinez maintenant, ne le remettez pas à plus tard » – Ellen Degeneres

Le manque de motivation peut également vous pousser à procrastiner. C’est la raison pour laquelle j’insiste très souvent sur le fait d’avoir des objectifs.

Pourquoi ? Parce que le manque de motivation peut découler d’un manque d’objectif. Si vous ne savez pas pourquoi vous allez en cours par exemple, vous serez beaucoup moins motivé que si vous aviez un but clair et définis.

Dans ce cas, je vous conseille de revoir pourquoi vous faites ce que vous faites et votre motivation profonde pour suivre ce cursus.

On y reviendra sur ce sujet dans un autre article spécialement dédié à ce sujet car il est d’une importance capitale. En attendant, je vous laisse cette citation du général Sun Tzu que je risque de ressortir à chaque article 😀

« Celui qui n’a pas d’objectif ne risque pas de les atteindre. » Sun Tzu

Je rajouterais également que si vous ne savez pas ce que vous devez faire ou comment le faire, vous pouvez aussi finir par procrastiner.

Je vous donne un exemple concret : admettons que vous devez travailler sur un exposé complexe et que vous ne savez pas comment le présenter. Il y a alors de grande chance que vous vous laissez avoir par la procrastination car vu que vous ne savez pas comment faire, vous allez retarder la chose.

Pour contrer ça, passez à l’action tout simplement ! En coaching, j’encourage toujours à agir et se bouger, ce n’est qu’ainsi que vous prenez les choses en main. Passer à l’action permet d’agir directement sur la procrastination. 

Les croyances limitantes, une des causes de la procrastination étudiante

Vous pouvez aussi avoir des croyances limitantes comme par exemple penser que vous êtes un paresseux.​Et que se passe-t-il dans ce cas ? Etant donné que vous y croyez vraiment, votre réalité va se conformer à ce que vous attendez. Vous allez véritablement agir comme un flemmard, ne rien faire et tout repousser à plus tard. C’était le cas d’une personne que j’avais accompagné dans un coaching.​

Certaines personnes procrastinent car elles sont perfectionnistes c’est-à-dire que quand elles font quelque chose, elles font attention à ce que ce soit bien fait. Vous vous reconnaissez dedans ?

Alors laissez-moi vous dire une chose simple : la perfection n’est pas de ce monde. Personne n’attend de vous la perfection à part vous-même.

Vous avez le choix entre 2 options :

– vous voulez absolument qu’une chose soit bien faite et du coup vous ne la faites jamais- vous voulez faire ce qu’il y a à faire même si ce n’est pas parfait mais au moins c’est fait

Vous pouvez également avoir des peurs comme la peur de ne pas aller au bout des choses. Mais la vraie peur n’est-elle pas de ne pas faire la chose elle-même ?

Le manque d’organisation a également un rôle à jouer dans la procrastination étudiante.

Lorsque vous avez 1 000 000 de choses à faire mais que vous ne savez pas par quoi commencer, que vous n’avez rien préparer ou que vous n’avez pas estimé le temps que vous allez mettre, vous allez rester dans votre zone de confort, c’est-à-dire ne rien faire !

Astuce

Une astuce qui marche très bien pour bien : c’est de commencer petit. 

Lorsque je dois écrire du contenu pour Déter-Mind, je ne me mets pas devant un document word en commençant un brainstorming.

Je préfère plutôt lire et me renseigner sur les problématiques récurrentes rencontrés par les étudiants avant de me mettre à écrire. Mon cerveau se prépare de cette manière-là à bosser et juste en commençant à lire, je me mets en condition pour travailler.

Pour plus de détails, vous pouvez aussi consulter l’article sur l’organisation.

Ensuite, vous pouvez également avoir la fatigue. Si vous n’avez plus d’énergie pour continuer, il n’y a pas de secret : reposez-vous et ne négligez pas le sommeil. C’est comme pour la batterie de votre téléphone qui a besoin d’être rechargée une fois à 0. Vous avez besoin d’être rechargée vous aussi !

Cette liste est non exhaustive bien entendu. Vous seul pouvez savoir quel est vraiment la cause de votre procrastination.

Et une fois que vous aurez déterminé votre problème, vous serez en mesure de l’attaquer. On ne combat pas un ennemi qu’on ne voit pas, c’est la raison pour laquelle on aborde ce sujet en premier.

Et j’ajoute aussi que j’ai parlé de la procrastination étudiante mais on peut aussi élargir ce qu’on vient de voir à la vie de tous les jours en dehors du cercle des études.

Dans un prochain article, je vous donnerais quelques moyens concrets pour stopper ce fléau en me basant sur un des coachings que j’ai effectué. Je ne vous en dis pas plus, pour l’instant vous avez de quoi faire 🙂 

Je reste à votre disposition dans les commentaires. Pensez à partager cet article sur les réseaux sociaux !